Hier, mardi 11 septembre, les députés européens ont finalement adopté la directive sur l'efficacité énergétique. Les dispositions de cette dernière restent celles de l'accord trouvé en juin avec les différents gouvernements européens. Dans ce compromis, les ambitions premières du texte s'avèrent fortement revues à la baisse. Les économies de consommation énergétique espérées ne pourront excéder 15%, déplore Claude Turmes, député européen (Verts) et rapporteur du texte. Pour atteindre l'objectif fixé de 20% en 2020, la Commission européenne devra, selon lui, prendre des mesures supplémentaires.
Le document adopté prévoit que les Etats rénovent 3% de leur parc de bâtiments publics chaque année. Dans premier temps, les exigences de travaux viseront les constructions de plus de 500 m2 puis à partir de juillet 2015, ceux de plus de 250 m2. Autre mesure : les distributeurs d'énergie devront réduire leur consommation chaque année à la hauteur de 1,5 % de leurs ventes annuelles d'énergie aux consommateurs. D'ici le 1er janvier 2015, les États devront également vérifier, au moins deux fois par an , que la facturation est basée sur la consommation réelle pour de permettre aux clients une régulation de leur consommation d'énergie.
Enfin, le secteur du transport reste exclu du texte.